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Ligne directe – 05.04.2023
LAUSANNE
Dans le cadre du programme « Rétribution des économies d’énergie », le Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES) du canton de Vaud invite les entreprises à présenter des demandes de soutien pour des projets visant à maîtriser leur consommation d’énergie et à réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Doté d’un montant d’un million de francs, ce programme est ouvert aux organismes privés et publics vaudois. Ces organismes peuvent bénéficier d’un financement pouvant aller jusqu’à 50% des coûts prévus, avec un plafond fixé à 100 000 francs. Les entreprises ou organismes intéressés ont jusqu’au 31 mai pour déposer leur dossier.
Projet en béton recyclé à Gennevilliers.
PARIS
L’pérateur Sequens, membre du groupe Action Logement, va réaliser en collaboration avec Holcim France (ex-Lafarge, racheté par le groupe suisse en 2015) le premier groupe d’immeubles entièrement en béton recyclé, à Gennevilliers (région parisienne). Clinker, granulats et eau sont tous d’origine recyclée; la démolition de l’ensemble dit «Brenu» à Gennevilliers fournira notamment les granulats (circuit court). Quelque 220 logements (dont 70 logements sociaux et 100 logements en accession privée, dont environ 30 en accession sociale) seront créés, répartis en une dizaine d’immeubles. L’ensemble des logements seront livrés au dernier trimestre 2024.
BERNE
La Commission de l’aménagement du territoire du Conseil national soutient la volonté de mieux réglementer les constructions hors zone à bâtir. Elle veut toutefois permettre une meilleure utilisation des maisons agricoles en zone non constructible. La Commission s’est penchée sur la révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT), qui fait office de contre-projet indirect à l’Initiative populaire «paysage», qui veut inscrire dans la Constitution l’objectif d’une stabilisation du nombre de bâtiments dans les zones non constructibles. La révision de loi (LAT2), acceptée par le Conseil des Etats, reprend cet objectif, mais assortit la loi de plusieurs exceptions au principe de stabilisation. C’est cette ligne qu’a suivie la commission du National, en allant plus loin: elle propose d’utiliser durablement, à des fins d’habitation, les bâtiments d’habitation agricoles érigés selon l’ancien droit et les bâtiments d’exploitation qui leur sont contigus. Ces bâtiments devront cependant disposer d’équipements suffisants. En cas de démolition volontaire, une surface habitable équivalente à la surface préexistante pourrait être construite.
LAUSANNE
Un budget supplémentaire de 50 millions de francs a été alloué à la Ville dans le cadre de sa politique de préemption d’immeubles locatifs «afin de barrer la route à des hausses de loyer». Les élus UDC et PLR ont lutté sans succès contre ce crédit supplémentaire. «Vous avez déjà reçu 80 millions. Cet argent supplémentaire est de la spéculation financière. La Ville prétend lutter contre la spéculation avec des moyens de promoteurs immobiliers. Au lieu d’acheter, rénovez vos propres bâtiments!», a déclaré un député. Le syndic socialiste Grégoire Junod a néanmoins obtenu son crédit par 47 voix contre 29.
NEW YORK
La vente aux enchères, la semaine dernière d’un immeuble emblématique de New York, le «Flatiron», a échoué après que l’acheteur n’a pas payé l’avance de 10% sur les 190 millions de dollars qu’il devait débourser. Ce bâtiment, vide depuis 2019, à l’architecture si particulière du début du XXe siècle, avait été en principe attribué le 22 mars à un investisseur, sous injonction de la justice new-yorkaise, pour régler un différend entre ses propriétaires. Mais ce financier, Jacob Garlick, du fonds Abraham Trust, n’a pas payé les 19 millions de dollars d’avance à la date du 24 mars, a confirmé le commissaire-priseur Matthew Mannion, de la société d’enchères Mannion Auctions. Le «Flatiron» est un immeuble de bureaux de 22 étages, et de 87 mètres de haut, situé dans le quartier Midtown de Manhattan, au croisement de la 22e Rue, de la 5e Avenue et de Broadway.
