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Les quatre vérités de Jean-Marc Vaudiau

Adieu la gauche, je t’aimais bien

21 Mai 2025 | Les 4 vérités de Jean-Marc Vaudiau

Les pays ont besoin d’une
opposition crédible, et la
gauche dans l’opposition est
nécessaire.

Tranquillement, en Europe, les gouvernements de gauche disparaissent. Un puissant vent souffle à droite et la majorité des citoyens vote pour cette droite décomplexée qui s’installe. Ce basculement semble inéluctable. Il faut dire que la gauche a dominé les Etats durant de longues décennies, qu’elle a jadis apporté certains éléments intéressants, qu’elle est encore puissante dans les médias et les Universités, mais qu’elle a fini par lasser. Diverses raisons à cette lassitude citoyenne, dont l’effacement de l’identité nationale semble la principale. L’Europe de Bruxelles est l’un des agents de cette disparition.
Cependant, les pays ont besoin d’une opposition crédible, et la gauche dans l’opposition est nécessaire. Bien sûr, pas la gauche de la France insoumise, celle d’un Mélenchon et de sa clique de désaxés, mais une gauche qui aime son propre pays, une gauche qui n’extrême-droitise pas toutes les mésententes, une gauche capable de pactiser. Quelques régimes autoritaires ne laissent cependant aucune place chez eux à des partis en désaccord; ils les persécutent et c’est une faiblesse.
Le risque de cette forte progression de la droite est évident: l’arrogance. Or il ne s’agit pas pour elle de reproduire ce dont elle a pâti si longtemps; il s’agit de redonner force et dignité à un continent qui est désormais assis sur un strapontin de l’Histoire, il s’agit de se remettre au travail, de se réarmer, de se renforcer. De trouver une vigueur nouvelle qui soit celle des Nations. Celle de la fierté des Nations. Car la Nation n’est pas seulement une entité légale, donc abstraite; elle est un ensemble de culture, de mœurs, de fraternité, de terres qui sont aujourd’hui sans cesse menacées par le multiculturalisme et l’immigration. Il faut être chez soi avant d’être avec les autres, et notre chez-soi est devenu désert sous la pression de la pensée molle, du racisme antiblanc, de la victimisation, des pièces de théâtre queer, du wokisme et de la dictature des minorités.

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