Il était une fois… la croix de Genève

Lancée l’année dernière, la jeune maison joaillière Croix de Genève trouve son origine au début du XIXe siècle, en 1829, lorsqu’Auguste Golay arrive à Genève avec son père, originaire de la Vallée-de-Joux. Il apprend alors le métier d’horloger et fonde en 1837, avec sa femme Suzanne Leresche, la marque horlogère Golay-Leresche. Il s’agit, selon les termes de l’acte de fondation, «d’un commerce d’établisseur d’horlogerie». Concrètement, l’entreprise achète les fournitures nécessaires à la fabrication des montres qui seront assemblées dans ses ateliers.
A la fin du XIXe siècle, la société prend le nom de Golay Fils & Stahl. Elle fait alors partie de l’élite de l’horlogerie genevoise de l’époque, au même titre que Patek Philippe et Vacheron Constantin, l’un des fleurons du secteur. De génération en génération, le goût pour les beaux objets, ainsi que le savoir-faire artisanal, continuent de couler dans les veines des descendants de Golay Fils & Stahl.

Modernité et tradition

En 2001, Christophe Golay et Emile Spierer fondent à Carouge la maison Golay Spierer, spécialisée dans l’horlogerie sur mesure. En novembre 2001, la première montre – une pièce unique – sort des ateliers. Elle sera suivie, au fil des ans, par plus de 160 garde-temps. Deux décennies plus tard, c’est au tour de Laurent Golay de rejoindre l’aventure.
La première collection de la maison genevoise comprend cinq bracelets mettant en scène une croix au design stylisé, évoquant l’art de vivre genevois. Portée sur un cordon marin tressé, elle est proposée en acier ou en or jaune, serti ou non de diamants.

Virginia Aubert