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Les quatre vérités de Jean-Marc Vaudiau

La remigration

16 Oct 2024 | Les 4 vérités de Jean-Marc Vaudiau

Ce qui était frappé d’interdit
absolu il y a peu de temps fait
aujourd’hui une petite percée
dans le monde politique.

Voici le nouveau concept qui surgit ces temps-ci en politique, à la faveur de la crise de l’immigration, crise qui se radicalise un peu partout en Europe en raison des attentats, des milliers d’agressions et de l’insécurité due à la présence d’une population plutôt violente qui ne veut pas s’intégrer, ni accepter nos valeurs.
Il ne s’agit pas de renvoyer chez eux tous les immigrés, vaste thème qui ne se confond évidemment pas avec la question de l’islam. Il s’agit d’organiser le retour chez elle de tout une population qui n’a rien à faire en Europe: délinquants, déboutés, illégaux, clandestins, criminels, racaille, etc. Les peuples se réveillent et sortent collectivement de la bisounourserie! Ils cherchent la pédale de frein, inemployée si longtemps.
Quelques lignes ici ne suffisent pas pour embrasser cet immense problème, mais elles suffisent pour ce constat: ce qui était frappé d’interdit absolu il y a peu de temps fait aujourd’hui une petite percée dans le monde politique. Quelques partis encore marginaux ne sont plus tout à fait d’accord d’avaler tel quel le catéchisme droitdelhommiste dont l’article premier dit que «l’immigration est une chance» pour les pays d’accueil et que la diversité est une ouverture. Les conséquences immédiates diluent l’identité des peuples; d’aucuns se demandent si une politique migratoire imprudente est encore de mise, cela contre la poussée de toute une frange politique qui œuvre dans le sens de l’aspiration des immigrés.
Il est clair que ce thème a été trop longtemps abandonné au diktat bien-pensant et que les gouvernements, les polices, les soignants se sentent maintenant poussés à y réfléchir et surtout à trouver des solutions claires. Voici venu le temps d’agir. Le risque est un degré de plus dans la radicalisation en Occident. Or il faut admettre une évidence: un pays ne peut pas être indifférent à la population qui le compose. Cette idée commence à faire son chemin dans les esprits, et nous aurions tous intérêt à nous en emparer, avant qu’elle n’explose au visage de nos démocraties endormies.