C’est le printemps, les tomates de Genève sont là!

Vous êtes-vous par exemple demandé ce qui unit les tomates et les Ferrari? La couleur rouge? «La première Ferrari était jaune, comme les tomates que Christophe Colomb a ramené des Amériques», raconte Jeremy Blondin. C’est pour cela que les Italiens les ont nommées «pomodoro» et pas «pomorosso».
Des anecdotes comme celle-ci, pour épicer vos petits plats et épater vos amis, il n’en manque pas aux Mattines. Les produits de ce maraîcher sont aussi distribués en grandes surfaces, sans potins à la clef cependant. «Dans la grande distribution, nous ne pouvons pas apparaître sous notre nom. Je rêve que les consommateurs demandent des légumes des Mattines en magasin, mais ce qui compte d’abord c’est d’acheter local. Réclamez des produits suisses!», encourage ce producteur qui ne ménage pas ses efforts pour cultiver la qualité dans le respect de l’environnement.
«Notre défi, c’est le zéro CO2. C’est possible, mais pour une exploitation comme la mienne, ce sont des millions à investir. Acheter local, c’est soutenir cette démarche», poursuit-il. Le domaine des Mattines a reçu la certification de l’Union Maraîchère Genevoise pour les producteurs qui recourent exclusivement aux produits phytosanitaires homologués dans l’agriculture biologique. Pour l’arrosage, les Mattines travaillent en circuit fermé et collectent l’eau de pluie. Pour produire 900 tonnes de légumes par an, le domaine se contente de l’équivalent des précipitations qui arrosent ses quatre hectares!
Que vous les aimiez jaunes, vertes, rouges ou noires, il y a toujours une tomate à votre goût aux Mattines.

Cesare AcCardi