Elégance et harmonie pour cette boutique Dior.

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luxe

Dior signe un spectaculaire flagship à Genève

13 Mar 2024 | Finance immobilière

C’est le bâtiment dont tout le monde parle! Avec son architecture atypique, œuvre de l’architecte français Christian de Portzamparc, la boutique genevoise de Dior réveille la rue du Rhône.

On ne voit qu’elle. Elle, c’est la spectaculaire nouvelle boutique Dior, au 70 de la rue du Rhône, dont la façade tout en courbes longilignes s’élance vers le ciel dans un mouvement fluide, à la fois poétique et conquérant. C’est à Christian de Portzamparc que Dior a confié la réalisation de son flagship suisse, quelque 700 m2 répartis sur six étages. Lauréat en 1994 du prestigieux prix Pritzker qu’il est alors le premier architecte français à recevoir, Christian de Portzamparc a obtenu, dix ans plus tard, le Grand prix de l’urbanisme; en 2018, il est couronné par le prix japonais Praemium imperial, considéré comme le «Nobel des arts», qui récompense depuis 1989 des créateurs du monde entier pour l’ensemble de leur carrière dans cinq disciplines: la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique et le théâtre-cinéma. L’esthétique de la boutique de Genève n’est pas sans rappeler celle de Séoul, inaugurée en 2015, qui constitue la première réalisation de Christian de Portzamparc pour Dior. La façade a été pensée comme un éloge aux savoir-faire d’excellence de la maison, avec ses six pétales qui enveloppent une structure de verre et de métal. Entre ces voiles, les parois vitrées laissent pénétrer les rayons du soleil, créant de fascinants jeux d’ombres et de lumière. La nuit, les éclairages, qui apparaissent comme filtrés entre ces coques en résine, transforment l’édifice en une étonnante lanterne urbaine. L’intérieur, très lumineux et à l’atmosphère apaisante, se distingue par un mur transparent traversant tous les étages. Celui-ci expose les toiles blanches, expressions en volume d’un dessin, point de départ des collections.

Collection d’art

Habillé de touches d’ivoire et de doré, ainsi que de pointes de blanc et de bleu rehaussées par la naturalité du bois, le mobilier comprend notamment des consoles réalisées par l’Atelier Stefan Leo ou encore des tables d’appoint signées Hamrei. L’art est omniprésent dans la boutique, avec de très nombreuses oeuvres, notamment des artistes suisses Pamela Rosenkranz et Ugo Rondinone. Dans le salon privé se trouve une fresque immersive de l’artiste François Mascarello. Cette composition, inspirée des peintures de Ferdinand Hodler et de Cuno Amiet, souligne la beauté des paysages du lac. Enfin, au dernier étage, une terrasse offre une vue exceptionnelle sur la ville et le lac.

 

VIRGINIA AUBERT