Transition énergétique: de nombreux débouchés pour les futur·e·s ingénieur·e·s

L’employabilité des ingénieur·e·s en technique des bâtiments est très élevée, puisque 95% d’entre eux trouvent rapidement du travail dans des secteurs variés: entreprises du bâtiment, bureaux d’ingénieurs, sociétés spécialisées en planification et gestion des ressources énergétiques, fonction publique et services techniques des administrations, etc. Les employeurs se battent même pour embaucher les diplômés à la sortie de leurs études. Généralistes énergétiques possédant des connaissances scientifiques et techniques étendues, ces ingénieurs seront impliqués dans l’amélioration et l’optimisation des systèmes – énergie, chauffage, ventilation, climatisation, sécurité, automatisation, etc. – qui équipent un bâtiment.
Le Bachelor en Technique des bâtiments a pour objectif de répondre aux besoins du canton de Genève et de la Suisse romande, voire au-delà, en offrant des solutions pertinentes et financièrement viables. «Le métier d’ingénieur comprend une part d’innovation, car des technologies pour demain sont à concevoir, relève le professeur José Boix, responsable de la filière Technique des bâtiments. Il s’agit d’anticiper et de répondre à des normes environnementales et économiques de plus en plus exigeantes». La formation réunit plusieurs domaines de compétences dans un cursus mettant en pratique l’interdisciplinarité avec les autres métiers qui touchent à l’ingénierie (architecture, génie civil, paysage, etc.). Par ailleurs, la réflexion est menée à des échelles multiples, du bâtiment à la ville, en passant par le quartier, avec pour objectif de favoriser une vision globale. Des problématiques sociologiques et géopolitiques sont également abordées durant le cursus, sans oublier les aspects en lien avec le droit et la communication.

Un métier d’avenir

A temps partiel, la formation permet de poursuivre une carrière ou d’envisager une reconversion professionnelle, tout en perfectionnant ses connaissances. Des techniciens communaux ou de régie, des patrons d’entreprise (chauffage-ventilation-climatisation), ainsi que des architectes et ingénieurs civils suivent cette filière afin d’ajouter une corde à leur arc. Les cours sont dispensés sur quatre ans, à raison de deux soirs par semaine et le vendredi toute la journée. Et depuis la rentrée 2022, la formation est également délivrée à plein temps en trois ans.
En dernière année, deux options sont à choix: «Analyses et conception énergétique»; «Sécurité et rénovation énergétique». La première concerne la construction de nouveaux bâtiments et quartiers en s’interrogeant sur les mesures énergétiques à mettre en œuvre. L’option «Sécurité et rénovation» porte sur les structures existantes; les multiples actions sont discutées, y compris le recyclage et la gestion des déchets, ainsi que le réemploi des matériaux de construction.
A noter qu’au cours de leur formation et en particulier pour leur travail de fin d’études, les jeunes ont l’occasion de s’impliquer dans des projets de recherche répondant aux besoins et attentes des milieux professionnels. Cette mise en situation leur ouvre par la même occasion des perspectives concrètes pour une future carrière.
Le Bachelor en Technique des bâtiments offre les moyens de changer les choses et d’avoir un impact positif sur l’environnement. Le processus d’inscription peut varier selon le parcours scolaire (examens, stage préalable dans certains cas); c’est pourquoi il est recommandé de contacter le service des admissions en amont des délais légaux d’inscription, afin de garantir que la candidature soit acceptée.

Carla Angyal