La fièvre du tango argentin à l’hôtel Ibis Styles Genève-Carouge

Après plusieurs soirées de Fiesta latina, l’hôtel musée dédié à la bande dessinée est donc de retour en piste pour réchauffer la soirée du 8 novembre 2024 consacrée aux aficionados du tango argentin. Entre rythmes et passion, la «Milonga» comme la plupart des Milongas proposera une clase (cours) en début de soirée, sous l’autorité du duo professionnel, pour qui le tango est avant tout une affaire d’axe du corps et de connexion avec le sol. Une manière d’aborder cet art populaire envoutant né dans les bas-fonds de Buenos Aires dans les années 1920, qui figure depuis 2009 sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco.

Les maestros

Marianne Kuusipalo et Mauricio Borgarello, danseurs et professeurs de tango basés à Genève dansent ensemble depuis 2017. Bien connus dans la région pour leurs soirées tango et leur façon d’enseigner, douce et bienveillante, ils participent à des festivals, des ateliers en Suisse et dans le monde: France, Italie, Uruguay, Finlande, Turquie. Lui a grandi à Montevideo, en Uruguay, et devient professionnel auprès des meilleurs professeurs, comme Pablo Villaraza et Dana Frigoli. En 2012, l’association «Tango Nuevo» le conduit en Suisse. Formée aussi en danse classique et en samba, elle a dirigé sa propre école de danse de tango à Maputo, au Mozambique, durant plusieurs années, avant de s’installer à Genève, il y a huit ans. Que dire de plus sinon qu’ils sont un mélange de virtuosité et d’ouverture d’esprit, aussi généreux sur scène que dans leurs cours.

L’hôtel unique en son genre

Proche du centre-ville de Genève, l’Ibis Styles Genève Carouge draine touristes et voyageurs d’affaires, mais aussi les gens d’ici qui aiment les accueils festifs organisés dans cet établissement singulier. L’hôtel offre une plongée inédite dans le vivier de la BD locale. Un hommage au neuvième art qui court dans les espaces communs, les couloirs et les chambres. Passer d’un étage à l’autre revient à (re)découvrir six auteurs genevois, de Zep à Tirabosco et Exem, d’Albertine à Buche mais aussi Frederick Peeters, qui ont habillé les murs selon leurs couleurs et leur imaginaire. Sans oublier Pierre Wazem, qui rend hommage à Rodolphe Töpffer, le Genevois père de la BD mondiale, en honorant ses œuvres dans le hall d’accueil.

Entrée libre

L’entrée est libre pour toutes et tous dans la salle du restaurant du Café Dessiné, qui peut accueillir une cinquantaine de personnes. Tapas et cocktails argentins au menu pour les «épicurieux». Après l’heure d’initiation qui débute à 20 heures, le niveau de danse s’élève après 21 h tandis que la nuit s’étire jusqu’à environ une heure du matin. Une soirée unique à ne pas manquer!

Viviane Scaramiglia