La fête au Grand Théâtre

Après l’Ariana l’an passé, c’est le Grand Théâtre qui a été choisi pour ce second Gala de l’Immobilier. Un superbe bâtiment, à l’image de l’événement pour lequel la plupart des participants ont sorti leur plus élégant smoking ou robe de soirée. Outre la remise des diplômes de l’Institut d’Etudes Immobilières (IEI), ce gala vise à réunir les acteurs du monde immobilier genevois – jeunes et moins jeunes – une fois par an pour échanger dans un cadre festif: et ce soir de décembre, les plus importantes régies immobilières de la place, des architectes de renom, des bureaux d’ingénieurs, des constructeurs, des entrepreneurs et artisans, ainsi que des représentants de l’Etat ont largement répondu présent.
Le succès sans commune mesure de l’événement est également dû au talent de Bel Canto, une troupe de quatre chanteurs qui s’est subrepticement mêlée aux serveurs pour interpréter des extraits d’un répertoire d’opéra. A relever que la soirée a pu avoir lieu grâce à la générosité de mécènes; cependant, aucune trace de logo ni de publicité n’était visible: la grande classe!

Ambiance festive au Grand Théâtre pour les diplômés de l’IEI.

Des jeunes prêts à relever les défis de l’immobilier romand

L’Institut d’Etudes Immobilières, fondé en 1985 pour offrir une formation spécifique aux futurs cadres de l’immobilier et présidé par Me François Bellanger, accueille chaque année une nouvelle volée d’étudiants, déjà tous détenteurs d’une licence ou d’un titre universitaire équivalent. L’approche pluridisciplinaire de l’IEI permet de couvrir les différentes problématiques rencontrées dans le monde immobilier. Durant la formation, des compétences et des métiers divers sont regroupés au sein d’une même salle de cours. En effet, architectes, avocats, financiers, responsables de l’administration publique et entrepreneurs, soit des élèves de divers horizons, sont amenés à se côtoyer. Cette année, dix-huit jeunes ont terminé avec succès leur cursus; la Conseillère d’Etat Delphine Bachmann, présente au gala, les a chaleureusement félicités à l’issue de la remise des diplômes.
Après un parcours de deux ans, axé sur la pratique et l’échange avec des professeurs de grande qualité, ces étudiants ont réussi leurs examens. «Vous pensez, vous êtes convaincus d’être arrivés. En réalité, aujourd’hui vous avez enfin franchi la ligne de… départ. La vraie vie commence!», a lancé Christian Chalut lors de son discours de bienvenue, en évoquant ses souvenirs personnels, notamment les liens d’amitié qui perdurent et les parcours faits de réussite de ses camarades d’études. Arev Salamolard, avocate et directrice académique de l’IEI, abonde en ce sens: «Le cursus de l’IEI pourrait s’apparenter à un sprint, mais sur une durée marathonienne! Sur ce chemin, les compagnons de route deviennent des amis. C’est bien connu, les liens humains se resserrent dans l’adversité».
Citant quelques exemples de belles carrières – l’un des élèves de sa volée est parti faire fortune en vendant des maisons préfabriquées en Sibérie, un autre a construit des marinas à Dubaï et le plus grand hôtel du Qatar en prévision de la Coupe du monde de football – Christian Chalut a souligné l’importance de cette formation pour la relève dans les domaines de la construction, de l’immobilier et de l’administration.
Comme chaque année, les prix Acanthe et La Foncière ont été décernés, auxquels s’est ajouté un nouveau venu dans le club des sponsors de l’IEI: il s’agit de l’Association des promoteurs constructeurs genevois (APCG). Ce prix récompense l’étudiant(e) qui a eu la meilleure moyenne dans les branches Promotion, logement social et techniques de construction.
On attend impatiemment le prochain gala, qui sera d’autant plus grandiose que l’année 2025 marquera les quarante ans de l’IEI. Le Bâtiment des Forces Motrices est déjà sur toutes les lèvres, mais ce lieu sera-t-il suffisant pour accueillir les convives en nombre?

Véronique Stein