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Philosophie immobilière
Energies perpétuelles
A ce jour, le génie humain a répertorié quatre types de ressources thermodynamiques de travail bénévolement naturel. Les énergies primaires, les énergies secondaires, les énergies tertiaires, et surtout les énergies bousculaires. Totalement sous-exploitées, les forces bousculaires sont endormies ou somnolentes, présentes partout dans l’environnement zoologique, minéral ou végétal. Il s’agit d’apprendre, par de la recherche appropriée et du développement réfléchi, à les «bousculer».
Comme primaires, le vent d’est, du nord, du sud et de l’ouest; le solaire, de nuit comme de jour; les marées des océans, des lacs et des saumons de rivière; l’électricité des éclairs; le tourbillon des typhons; la lave incandescente, blanche ou rouge, des volcans éteins ou réveillés. Les secondaires, naturellement bénévoles, sont principalement fossiles, stockées en prévision de manque existentiel par les générations anticipatrices précédentes. Gaz, pétrole, bois, tourbe, compost, déchets de chariots à commissions. Comme tertiaires, de Pythagore à Newton, les lois de la gravité, l’attraction universelle, celle qui fait tomber les pommes de l’arbre, la baignoire d’Archimède qui offre une poussée de bas en haut, et tout ce que l’on nous a appris à l’école, l’esclavage libre ou imposé, les ânes, les bœufs et les chevaux à charrue.
L’esprit inventif humain a toujours trouvé les solutions pour économiser les efforts physiologiques, sauf en salles de sport où la motivation est esthétique. Viennent donc les énergies bousculaires, celles qui bousculent le train-train quotidien, les glaces fondantes des calottes ou des grêlons, les comètes qui impactent les dinosaures, les cyclistes qui pédalent au Tour de Romandie, enfin tout ce que l’on soupçonne et qui n’est pas visiblement évident. Une chose cependant serait immédiatement exploitable: toutes ces énergies, balistiques, explosives, bombastiques, gaspillées à tort et sans raison dans les conflits bidon et les guerres autocratiques. Aucun résultat ne justifie, ni la stupidité, ni la connerie.
