Apocalypse heureuse

La fin des temps, prélude au recommencement. La renaissance des volcans: pensées incandescentes, les vérités ne le sont plus, le doute impose sa température. Enfin, place aux génies enfantins, qui inventent ce qui n’existe pas, qui font pousser les jolies fleurs sur le béton et le goudron, qui reformulent en constructif le «Prince» de Machiavel, qui liquéfient la poussée d’Archimède, qui recalculent le théorème de Pythagore.
La sagesse des enfants perd toutes ses dynamiques lors du jugement adulte. L’Univers infini d’Albert Einstein se termine à la craie sur le tableau noir de l’école. La liberté atrophie ses muscles et ses énergies dans les académies, les arènes et les théâtres de l’éducation. La question de Hamlet qui inspire tous les jeunes Shakespeare transforme les auditoires en lieux de vie. C’est quoi, la vie? Cela sert à quoi? C’est pour faire quoi? Des chefs-d’œuvre, des Jocondes, de la joie et du bonheur.

Pécub
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