Philosophie immobilière

Allez prendre des leçons dans la nature, nous a enseigné Léonard. Les couleuvres s’éclairent à la lumière des vers luisants. Les micro-organismes détoxifiants bousculent les experts du milieu macro-économique. Les moustiques réseautent sur la toile de l’araignée. Les canards grenouillent avec les têtards. Les lézards font du business avec les crapauds. Le nid de vipères se meuble chez castor. Les coccinelles font le point avec les roseaux pensants. L’oxygène se marie avec l’hydrogène pour se mettre à l’eau. Les hiboux font causette avec les chouettes. Les puces développent la bioéthique avec les microbes électroniques. Les renards à poil gris discutent le coup avec les loups à poil roux.  Les punaises réchauffent le climatique avec les tiques.
Les fourmis déparasitent l’habitat des cancrelats. La chenille discrétionnaire fait la révolution avec le hérisson processionnaire. Les batraciens onusiens font des ronds dans l’eau avec les crocodiles bureaucrates. Les libellules font les yeux doux aux punaises à ventre mou. Les champignons multifonctions hallucinent sans gène les petits poissons. Les tortues volantes font la nouba jour et nuit avec les chauves-souris. Le monde merveilleux de l’univers de toutes les biosphères sait faire la fête là où les mal-vivants de toutes les guerres se perdent en conjectures avec Clausewitz et Machiavel. Les parleurs-troncs des plateaux de télévision font la joie et le bonheur du taux d’écoute dans les maisons. Le zooplancton nourrit de son savoir la foule des phytoplanctons à petits mouchoirs.
Aye-aye les mouches, circulez, il n’y a rien à boire. Dans le jardin d’Epicure, légumes et salades sont au menu des beaux discours. Le Grand Vivant est écrit et enchanté dans la réalité de ce qui nous entoure. Tout l’art, toute la science, tout l’esprit du vivre-ensemble se cachent et se découvrent dans la marre aux nénuphars.

Pécub