Equipe de l’EPSU, de gauche à droite, de haut en bas, par ordre d’ancienneté: Mme Poskriakov (directrice), M. Poskriakov (administrateur), M. Catan (doyen), M. Fauquet (sciences humaines), M. Mandon (lettres et arts), M. Pessinà (espagnol), M. Baumgartner (allemand), M. Varnier (FLE), M. Herren (comptabilité), Mme Dupont (vie scolaire), M. Vollet (philosophie), Mme Biondo (italien), M. Boleat (anglais et sciences sociales), M. François (chimie), Mme François (biologie), Mme Badel (services numériques).

/

Carrière et formation

L’EPSU, votre porte vers les hautes études

25 Juin 2025 | Carrière et formation

L’EPSU, école secondaire intensive genevoise, ambitionne d’être celle de toutes les chances, ouvrant les portes des hautes études aux jeunes qui n’auraient pas trouvé leur place ailleurs. Et avec aucun échec aux examens fédéraux de Maturité, fût-ce à la seconde tentative, ses élèves incarnent cette ambition!

L’Ecole de Préparation et Soutien Universitaire (EPSU), fête ses vingt ans cette année. Elle n’a pas prévu de grande fête: ce n’est pas dans son ADN. «La racine du travail est parfois amère, mais la saveur de ses fruits est toujours exquise», a dit Victor Hugo, cité dans les médias de présentation de cet établissement unique.
Ces fruits valent toutes les fêtes d’anniversaire, aura pensé Sergei Poskriakov, co-directeur avec sa mère Natalia de l’Ecole qu’ils ont fondée en 2005. La fierté légitime d’avoir conduit des centaines d’élèves aux études universitaires et d’avoir redonné confiance à ces jeunes qui, souvent, n’avaient pas trouvé de point d’appui dans l’enseignement traditionnel sans pourtant renoncer à leurs rêves académiques, est un motif quotidien de satisfaction.

Unique en Suisse

«En Suisse, nous sommes les seuls à pratiquer la formation intensive pour l’accès aux études supérieures», relève Sergei Poskriakov. Alors que certains parlent de la semaine de quatre jours, les élèves de l’EPSU pratiquent la semaine de 6,5 jours, avec une demi-journée de relâche hebdomadaire. Comment pourrait-il en être autrement? Obtenir sa Maturité en deux semestres seulement requiert un travail et un engagement sans faille.
L’EPSU ne jette cependant pas les élèves dans une mer de tâches scolaires où seuls les meilleurs surnageront, mais les guide sur le chemin ardu de la discipline et de la rigueur de travail, avec une méthodologie propre à l’enseignement intensif, développée au sein de ses murs, pour parvenir au but convoité: les études supérieures. «Nous ne sélectionnons pas les meilleurs, explique Natalia Poskriakov, nous acceptons toutes les demandes répondant aux pré-requis. Mais nous sommes très clairs quant à l’effort demandé». Si tous les élèves qui achèvent leur cursus à l’EPSU obtiennent leurs titres fédéraux, parfois à la seconde tentative, certains ne s’adaptent pas au rythme attendu et abandonnent en cours d’année.

Corps enseignant de pointe

«Je n’avais jamais été dans une école où tous les professeurs avaient un niveau si haut et […] tant de passion, témoigne Liliana, une élève de la volée 2017-2018. Ils s’occupaient de chaque individu et de ses difficultés d’une manière incroyable. […] Je sais que si j’ai réussi, c’est grâce à eux».
A quelques rares exceptions, dont les mathématiques, le projet de l’EPSU concentre l’enseignement de chaque matière sur un seul semestre, soit une quinzaine de demi-journées. Ce challenge a été rendu possible par l’expertise de ses enseignants qui ont rédigé les cours, tous porteurs d’un doctorat, dont certains accompagnent l’Ecole depuis l’origine. «Nos professeurs sont des perles rares. L’EPSU, c’est avant tout eux!», souligne Natalia Poskriakov. «De notre côté, nous leur offrons des classes aux effectifs réduits, le défi de l’enseignement intensif et l’absence de problèmes de comportement qui leur permet de mettre toute leur énergie dans la pédagogie», ajoute son fils.

Programmes «Etudistance»

Pour répondre notamment aux demandes des jeunes sportifs d’élite, danseurs et musiciens qui ne trouvent pas leurs marques dans le programme sport-arts-études du Collège, l’EPSU propose également ses formations à distance. L’exigence de discipline personnelle est encore plus grande ici, mais il s’agit d’un public déjà mûr sous cet aspect.

Une «prépa» scientifique

Enfin, l’EPSU propose aussi une année préparatoire aux études universitaires en sciences et en médecine pour les jeunes qui n’ont pas une Maturité orientation scientifique. Sans les connaissances en sciences dispensées durant cette année, l’échec est quasi assuré, affirme Sergei Poskriakov. Après vingt ans de pratique, il sait de quoi il parle.

 

Cesare Accardi

École de Préparation et
Soutien Universitaire (EPSU)
Rue Voltaire, 12
CH-1201 Genève
Suisse
www.epsu.ch

Annonce par défaut