Natalia et Sergei Poskriakov.

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Ecole de Préparation et Soutien Universitaire (EPSU)

EPSU: l’école des secondes chances

25 Mai 2022 | Carrière et formation

Chacun a sa chance d’accéder aux études supérieures, pour autant qu’il se donne les moyens de la saisir. Cette phrase pourrait figurer au fronton des locaux de l’École de Préparation et Soutien Universitaire (EPSU), rue Voltaire à Genève. Cet établissement privé occupe une niche et répond à un vrai besoin. Pour autant, son histoire n’est pas celle de business plans longuement soupesés et exécutés à la virgule près, mais d’une passion qui trouve son chemin au fil des ans.

«Nous croyons aux secondes chances», dit Sergei Poskriakov, le directeur administratif de cette école née pour préparer les diplômés étrangers aux examens d’admission aux Universités suisses. Aujourd’hui, ses activités principales sont la préparation aux diplômes et certificats suisses donnant accès aux universités et HES (Maturité suisse, Passerelle Dubs, Maturité professionnelle post-CFC, Préalables UNIL, ECUS), ainsi que l’accompagnement des jeunes qui se destinent aux études scientifiques. «Nous avons été les premiers à préparer la Maturité en une année et nous avons adapté le concept de ‘prépa’, largement répandu en France voisine, aux besoins locaux», relève Natalia Poskriakov, la fondatrice.
Loin des «boîtes à bac», l’EPSU mise sur l’effort et condense sur un semestre un an d’enseignement traditionnel. Ses élèves proviennent de divers horizons, mais ont tous un point en commun: le souhait de poursuivre leurs études. Ils peuvent être passés par le Collège sans l’avoir achevé ou être porteurs d’un certificat de l’ECG, d’un CFC ou d’un diplôme secondaire non reconnu en Suisse. En mettant littéralement les bouchées doubles, ils peuvent décrocher la lune: l’accès à l’Université.
L’EPSU propose en outre un cours préparatoire aux études de médecine, ainsi qu’un accompagnement pour les étudiants de première année de la Faculté de Médecine de Genève, comprenant notamment des examens en blanc. «En médecine, il n’y a pas d’examen avant la fin de la première année. Cela est désécurisant pour les étudiants. La Faculté ne publie bien sûr pas ses examens, mais nous avons assez de compétences pour créer nos propres énoncés sur la base des cours universitaires, que nous proposons à nos étudiants», commente Sergei Poskriakov.

Ouverte à tous

«Nous ne sélectionnons pas les meilleurs, explique Natalia Poskriakov, nous acceptons toutes les demandes répondant aux pré-requis, mais nous sommes très clairs quant à l’effort demandé. Les élèves reçoivent un emploi du temps sur six jours et demi». «Et si certaines volées affichent 100% de réussite aux examens de Maturité à la première tentative et qu’aucun échec définitif n’est à déplorer parmi les élèves qui achèvent leur formation à l’EPSU, certains jeunes ne parviennent pas à s’adapter au rythme accéléré et abandonnent en cours de formation», souligne Sergei Poskriakov.
Selon la statistique officielle genevoise, l’EPSU est l’un des 57 établissements privés du secondaire II. Il accueille quelque 70 élèves en présentiel, toutes filières confondues (l’option 100% distanciel existe aussi). Une goutte d’eau, ramenée aux 3500 inscrits dans le privé pour le secondaire II.
Dans l’air du temps, les études à distance prennent de plus en plus d’importance. Profitant de la numérisation de ses cours, en place depuis des années et répondant notamment aux multiples demandes des jeunes sportifs d’élite, danseurs et musiciens professionnels qui ne trouvaient pas leurs marques dans le programme sport-arts-études des écoles publiques, l’EPSU propose également l’enseignement à distance pour l’ensemble de ses formations.
La concentration du plan d’études impose aussi un effort d’adaptation aux enseignants, titulaires d’un doctorat, dont le défi est de transmettre le programme dans un laps de temps réduit et d’assurer le suivi personnalisé nécessaire au progrès et à la réussite de chaque élève. «Cette intensité, la rigueur du cadre et les effectifs réduits attirent des professeurs de haut niveau, passionnés par leur métier», souligne Sergei Poskriakov.

 

Cesare Accardi

Ecole de Préparation et Soutien Universitaire (EPSU)

 

12, rue Voltaire
1201 Genève
Tél. 022 344 58 02
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www.epsu.ch