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SOCIéTé - Après la Coupe du monde

Un Genevois lance un jeu de foot pour la revivre!

21 Déc 2022 | Articles de Une

La Coupe du monde est finie, avec la victoire de l’Argentine sur une France méritante. Mais peu importe, car avec le jeu FutGoal, inventé par le Genevois Marcus Veith, on peut rejouer le Mondial tous les jours. Un succès!

Passionnés du ballon rond ou purs novices, amateurs ou non des jeux de société, petit ou grands… Le FutGoal s’adresse à tous. Ce jeu, Marcus Veith le porte en lui depuis quatre décennies. «Je suis un grand fan de foot et j’adore les jeux de société. J’y jouais beaucoup avec mon frère, Holger, quand nous étions jeunes. Nous changions les règles du jeu et nous en inventions même d’autres. FutGoal est le jeu que j’aurais adoré avoir enfant». Comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, Marcus Veith a donc commencé à développer son propre projet ludique.
Les premières esquisses – que Marcus Veith teste sur ses amis et leurs enfants aussi bien que sur ses copines, souvent peu fans de foot – s’articulent d’abord autour du principe du Monopoly, avant d’évoluer vers l’actuelle version. «Au départ, le joueur achetait un club de foot, mais je n’étais pas satisfait. Il n’y avait pas vraiment la dimension de jeu. J’ai donc tout repensé».

Des parties endiablées

Le résultat? Des parties qui se jouent selon trois niveaux de complexité en fonction des joueurs, des débutants aux experts en foot, et à des rythmes différents, selon le niveau novice ou professionnel. «Tout le monde peut ainsi jouer ensemble, précise Marcus Veith. Il en est de même pour l’âge. Le jeu est d’abord destiné aux enfants, mais il plaît aussi beaucoup aux adultes».
Sur un tapis en néoprène qui reprend le design d’un terrain de foot prennent place onze sportifs symbolisés par des jetons de poker floqués aux couleurs de l’équipe nationale choisie par le joueur. La partie est rythmée par les dés, mais aussi par des cartes qui influencent le match.
Dans quelques mois, les boîtes de FutGoal porteront le label de la FIFA et Marcus Veith discute actuellement avec la Fédération française de football afin de personnaliser les jetons avec les photos de vrais joueurs. Par ailleurs, il réfléchit à des déclinaisons de son jeu pour le basket, le hockey, le rugby… «Le potentiel est immense», s’enthousiasme-t-il.