Salon energissima 2024: un bilan positif

Pendant quatre jours, energissima a proposé des solutions innovantes et ouvert des discussions autour des questions liées aux énergies renouvelables, à la rénovation durable et à la mobilité du futur. Les 6500 visiteurs qui ont afflué attestent de l’intérêt porté aux thématiques abordées. Ils se sont montrés curieux de découvrir les possibilités existantes et à venir. Un sondage mené auprès des exposants dimanche, lors d’un petit déjeuner mis sur pied par l’organisation, a montré leur satisfaction: les échanges étaient riches et de qualité.
Du côté des conférences, plusieurs ont affiché salle comble. Cela a été le cas pour celle sur la transition vers un réseau électrique intelligent et résilient, et pour celle sur l’évolution des labels dans les bâtiments, toutes deux mises sur pied conjointement avec Energie-FR, ou encore pour le cycle de conférences sur l’hydrogène. Organisées en collaboration avec le Salon Bois, les discussions autour du bois, de son potentiel énergétique et de son pouvoir isolant ont, elles aussi, trouvé leur public. Une remarque concernant les visiteurs: un membre du comité et certains exposants ont relevé le haut niveau de connaissances du public, qui vient au salon avec des questions encore plus précises et plus pointues que lors de l’édition précédente (chaque deux ans, une évolution tangible des connaissances en matière de transition énergétique est remarquée).
Situé à l’extérieur, le pavillon dédié aux mobilités à propulsion alternative a souffert d’une météo peu clémente, avec une incidence négative sur l’affluence espérée. A l’avenir, la présence des revendeurs et les tests automobiles pourraient se limiter à deux jours. Cette offre répond davantage aux besoins du grand public, dont la fréquentation se concentre essentiellement sur le week-end.

Assurer la relève

Quant à la journée du vendredi et à son programme à l’attention des écoliers et des jeunes, elle a démontré sa pertinence. Le Cycle d’Orientation (CO) de Cugy/VD a fait le déplacement, avec plus de 100 élèves. Dans le cadre d’un atelier-jeu, ils et elles ont pu élaborer leur propre stratégie pour atteindre les objectifs fixés par la Confédération en 2050.
«Sensibiliser le jeune public, éveiller sa curiosité et mettre l’accent sur la formation nous semblent importants, souligne Marie-France Roth Pasquier, présidente du Comité d’organisation. De nouveaux métiers apparaissent dans le domaine de l’énergie et nous devons les faire connaître pour assurer notre transition». Energissima devrait d’ailleurs mettre un accent encore plus important sur ce segment lors de sa prochaine édition en 2026.
Durant l’inauguration, un fonds «Claude Nicollier*» a été présenté. Il s’agit d’un fonds dédié à développer davantage le thème de la formation professionnelle en 2026. En effet, cette année, les organisateurs se sont rendu compte qu’il était indispensable de sensibiliser la jeune génération aux métiers de la transition énergétique, et ce dès l’enfance. C’est le Salon qui a dégagé des fonds pour mettre sur pied le projet; Espace Gruyère réfléchit d’ores et déjà à proposer des activités pour les élèves dès 8 ans. Si les entreprises souhaitent assurer la relève dans cette filière, la sensibilisation doit commencer tôt. Les ateliers pour les CO seront à nouveau proposés dans deux ans, avec une communication préparée quelques mois avant l’ouverture du Salon.

Carla Angyal

*Le Salon aimerait davantage promouvoir la formation professionnelle en investissant plus de moyens en 2026 et recherche actuellement un soutien d’ordre financier. Claude Nicollier a été sensible à cette cause et est devenu, en quelque sorte, le parrain de ce fonds qui été baptisé en son nom. Lors de l’inauguration, il a été proposé de lever des fonds en incitant les invités à verser un don. Ce dernier peut être versé via Twint grâce au QR-Code suivant: