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Ludal Conseils

Préparer sa retraite au Portugal

29 Juin 2022 | Articles de Une

De la comptabilité à l’acquisition ou la vente d’un bien immobilier en passant par les conseils financiers, la transmission d’entreprise ou encore la prévoyance, Ludal Conseils, située à Luins/VD, offre aux particuliers comme aux entreprises une vision globale et un accompagnement personnalisé. La société est aussi la seule en Suisse à proposer une préparation complète et sur mesure aux Suisses désireux de prendre leur retraite au Portugal.

Après trente ans passés dans la banque, la finance et l’immobilier, Luis d’Almeida a créé sa propre structure en 2015, avec pour objectif d’apporter des solutions sur mesure à ses clients. «La banque est souvent trop formelle, regrette-t-il. Ce qui me motive, c’est de partir à la chasse aux solutions, de faire preuve de créativité pour répondre aux attentes des clients, qui ne sont jamais standardisées. Je suis titulaire de plusieurs brevets fédéraux dans la banque et l’immobilier. Joints à une solide expérience du terrain, ils me permettent d’offrir un conseil avisé et une vision à 360 degrés. Parallèlement, je collabore avec des spécialistes partenaires en cas de besoin».
Ces dernières années, Ludal Conseils s’est spécialisée dans le conseil à l’attention des personnes souhaitant prendre leur retraite au Portugal. «Un client m’avait demandé de l’aider dans son installation, explique Luis d’Almeida. Je m’étais occupé de l’ensemble du dossier: la vente de son entreprise en Suisse, la LPP, l’AVS, l’achat de son bien immobilier au Portugal…». L’intérêt croissant pour le pays de Vasco de Gama, en particulier de la part des retraités, s’est accompagné d’une forte demande pour des solutions d’établissement personnalisées là-bas. «Le coût de la vie est entre 60% et 70% moins cher au Portugal qu’en Suisse et le prix de l’immobilier inférieur de 40% environ. Il faut compter en moyenne 250 000 francs pour un appartement et 300 000 francs pour une maison. Un couple qui dispose de 2000 euros par mois peut bénéficier d’un train de vie confortable».
Pour être réussie, l’installation doit être préparée sous l’angle économique, mais aussi affectif. «Avec ma femme, nous avons déjà vécu cette situation avec des parents qui décident de retourner au Portugal après plusieurs décennies en Suisse. Nous savons les questions qu’ils se posent, les craintes qu’ils éprouvent. Cette expérience nous permet d’entourer nos clients».

Un accompagnement personnalisé

Luis d’Almeida a développé un programme d’accompagnement extrêmement détaillé, s’articulant autour de six grandes étapes: l’analyse de la situation financière des clients, comprenant l’AVS et le 2e pilier, afin d’établir un budget; la vente du bien immobilier et/ou de l’entreprise en Suisse; le choix d’une région au Portugal; la recherche d’une maison ou d’un appartement; les démarches fiscales pour le futur résident et, enfin, l’affiliation au système de santé portugais public et privé. «Cette question est particulièrement importante pour des personnes retraitées, mais le système de santé est ultramoderne et le niveau des primes abordable. Il faut compter environ 150 euros mensuels pour un couple».
Le choix de la région de résidence étant primordial, Luis d’Almeida organise avec ses clients une visite sur place, après avoir identifié leurs attentes. «Il s’agit d’une approche complètement différente de celle que l’on peut avoir comme touriste. Là, il faut se poser de vraies questions: est-ce que je pourrais vivre ici? Quels sont mes besoins, mes envies? Serai-je en mesure de mener la vie que je veux? Un de mes clients voulait continuer à élever des chevaux, je lui ai donc conseillé la Côte d’Argent, à l’ouest du pays, car il est possible d’acquérir de grandes parcelles. En revanche, il est plus éloigné du centre. Aujourd’hui, la région de Setúbal est plébiscitée par beaucoup de retraités, car elle est proche de la mer avec des golfs, de nombreuses activités sportives et des hôpitaux».
Sur place, Luis d’Almeida s’est entouré de partenaires francophones, qu’il connaît tous personnellement, et assure un suivi durant quatre ans après l’installation de ses clients. «Et même plus tard, ajoute-t-il en riant, avec ma femme, nous sommes toujours à disposition».
Ce rêve de retraite à l’étranger n’est pas réservé à des clients prévoyants, même si Luis d’Almeida insiste sur l’importance à apporter à la planification. «On devrait déjà y penser à 25 ans, souligne-t-il, car à l’avenir on ne pourra pas compter sur l’AVS, ni sur la LPP».

 

Virginia Aubert