«Le choix des emplacements fait partie du succès»

Fondée par un trio de jeunes entrepreneurs, Thainara Mascaro, Robin Thomas et Sofian Ameur, la CHD prend racine à Genève il y a maintenant sept ans. Une première adresse qui lance l’aventure, et le bébé grandit rapidement. Après la cité de Calvin, qui compte maintenant deux adresses, ces spécialistes dentaires qui révolutionnent la profession s’exportent à Lausanne, où se trouvent également deux cabinets (La Sallaz et Bessières), ainsi qu’à Meyrin/GE et à Yverdon-les-Bains/VD. Le point commun de chacune des cliniques? Leur localisation stratégique.
«De nombreux critères entrent en compte lorsque nous cherchons un espace pour une nouvelle clinique. Le premier est la surface. En effet à la CHD nous ne disposons pas d’un ou deux fauteuils de dentiste, mais de 8 à 14. Les surfaces que nous occupons vont alors de 250  m2 à 460 m2. Autre critère capital, l’accessibilité. Il est important pour nous que nos patients puissent se rendre à la clinique en transport en commun avec aisance, la mobilité douce étant l’une de nos préoccupations. Enfin, et le plus important, nous tenons à être visibles. La CHD casse les codes de la dentisterie classique, et cela passe également par notre marketing et notre visibilité. Nos adresses sont loin d’être sélectionnées au hasard. Nous étudions les quartiers, leur dynamique, leur densité de population, mais aussi les enseignes que nous allons côtoyer et qui peuvent nous aider à gagner en visibilité par proximité. Trouver l’adresse idéale n’est jamais simple, mais en persistant dans nos recherches, nous parvenons à nous installer dans des lieux qui nous permettent de donner vie à notre vision», détaille Robin Thomas, l’un des trois fondateurs.

Collaborer avec les propriétaires

De nombreux critères qui mènent la plupart du temps à des implantations sur des axes très fréquentés, et donc dans des lieux très prisés. Une donnée qui va de pair avec des loyers élevés, s’affichant rarement en dessous des 10 000 francs mensuels. Une somme importante qui s’accompagne de plusieurs millions de francs d’investissement en matériel pour chaque clinique, financés par le trio indépendant. Une équation complexe qui peut être résolue en partie par l’aide des propriétaires. En effet, comme le confie Robin Thomas, dans leurs six adresses existantes, les propriétaires ont participé financièrement à leur installation.
«Il s’agit parfois de plusieurs mois de loyers offerts en amont d’une ouverture, ou d’une enveloppe de participation. Cela peut paraître étonnant, mais pour eux nous sommes les locataires rêvés. En effet, l’installation d’une clinique dentaire est un investissement très lourd, il est ainsi assuré que nous resterons dans ses locaux pendant 10 ou 15 ans au minimum. Ils nous donnent un coup de pouce pour démarrer et en échange, nous leur assurons la sécurité d’une location pérenne et rentable. Un arrangement gagnant-gagnant!».

Prévention en octobre

La prévention se trouve depuis toujours au cœur des valeurs de la Clinique Hygiène Dentaire, Dans le domaine de la santé
bucco-dentaire, elle permet de réduire les plus gros risques liés au bien-être des dents et de la bouche. Cette valeur, la CHD la développe également dans le cadre d’Octobre Rose et de Movember (sensibilisation à la santé mentale et aux cancers masculins). Durant ces deux mois – octobre consacré à la prévention du cancer du sein, et novembre à celle du cancer de la prostate – ses équipes s’engagent à soutenir des associations locales œuvrant pour cette cause. Un engagement philanthropique qui passe également par une sensibilisation quant aux liens existants entre les maladies cancéreuses et la santé bucco-dentaire.
«La prévention, c’est la solution qui permet d’éviter l’apparition de tous les problèmes de santé bucco-dentaire. En se rendant chez un hygiéniste une fois par an, on assure la santé de sa bouche grâce à un contrôle complet permettant de repérer rapidement les risques éventuels, infections ou autres pathologies. La plupart du temps, ce simple contrôle annuel permet d’éviter l’apparition de véritables catastrophes en saisissant le problème à temps. De plus, il faut rappeler qu’une bouche saine se met au service de la bonne santé de notre corps en entier. Nous n’y pensons pas forcément, mais ce qui se passe au niveau de nos dents peut avoir un impact très important sur le reste de notre santé générale. Il est vrai que l’on pense parfois qu’un contrôle n’est pas nécessaire en l’absence de douleur ou de problème flagrant, mais beaucoup de pathologies sont sous-jacentes en médecine dentaire. La clef est de réaliser un contrôle, même quand tout va bien en apparence», explique Robin Thomas.

Octavia Kani