Norberto Birchler.

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éLECTIONS MUNICIPALES GENEVOISES 2025 - Norberto Birchler vise l’Exécutif de Collonge-Bellerive

Le candidat libéral-radical veut franchir un cap

12 Fév 2025 | Articles de Une

Engagé depuis douze ans au Conseil municipal, Norberto Birchler, figure bien connue du Conseil municipal de Collonge-Bellerive, se lance dans la course à l’Exécutif. Candidat du Parti libéral-radical (PLR) au côté de Carole Lapaire, il ambitionne de mettre son expérience et son expertise au service de la commune. Actuellement président de la Commission des finances, il a été actif dans les commissions touchant à la sécurité, l’enseignement, l’aménagement, les bâtiments et le social. Par ailleurs, son rôle au sein de la direction d’un organisme de surveillance financière lui confère une vision stratégique qu’il entend mettre au profit de Collonge-Bellerive.

– Quel bilan dressez-vous de la législature écoulée?
– Forts de douze conseillers municipaux (sur vingt-trois) et de deux conseillers administratifs, le PLR tire un bilan très positif des cinq dernières années. Ce fut une législature de consolidation pour de nombreux projets. Les membres de notre groupe sont présents dans toutes les commissions du Conseil municipal (CM); lorsqu’une proposition est acceptée en commission, il est rare qu’elle soit remise en cause par le CM, ce qui témoigne d’une belle cohésion politique. Grâce à une gestion rigoureuse de ses finances, Collonge-Bellerive a maintenu un niveau élevé de prestations et assuré une large capacité d’autofinancement pour les investissements futurs. Le soutien unanime du PLR a permis la baisse du centime additionnel de 29 à 28 en 2024, sans porter atteinte à l’équilibre des finances communales, ni à la qualité des services fournis aux habitants.

– Pouvez-vous nous indiquer quelques actions de votre programme politique visant à améliorer le quotidien de la population?
– Il nous tient à cœur d’offrir aux habitants, des plus jeunes aux moins jeunes, de nombreuses prestations. S’agissant des activités culturelles et sportives, nous comptons poursuivre notre soutien à de nombreuses associations locales; le Festival de Bellerive (musique classique) et le Festival du Lac (littérature) en sont des exemples.

– Quels sont les principaux projets?
– Avec l’augmentation importante de la population sur notre territoire communal, il est fondamental d’agrandir et de moderniser nos trois écoles primaires (Vésenaz et Collonge), ce qui implique de prévoir des solutions de remplacement pendant les travaux. Par ailleurs, l’Epicentre – haut-lieu de la culture qui accueille aussi une école de musique – nécessite une extension et une rénovation. Ces réalisations pourront répondre également à la demande croissante de locaux destinés aux associations. De plus, nous continuerons à explorer la possibilité de construire une piscine couverte, en partenariat avec les communes Arve-et-Lac. Un large consensus émerge déjà avec les communes voisines, témoignant de la dynamique intercommunale en plein essor.

– Qu’en est-il de l’environnement?
– Les rives du lac sont préservées, car elles abritent une riche nature. La Pointe-à-la Bise attire des ornithologues du monde entier. Avec nos quatre lieux de baignade – les plages de la Savonnière, de la Nymphe, du Port-Bleu et de la Pointe-à-la-Bise – notre commune offre, après la ville de Genève, le plus large accès au lac. A relever que la commune a octroyé de nombreuses aides en faveur de la transition écologique (subventions pour planter des arbres, Mobilitri, subvention et accompagnement pour l’installation de panneaux solaires et/ou de pompes à chaleur).

– Pour faire face à l’essor démographique, envisagez-vous de densifier la zone villas?
– Le PLR est très attentif à maintenir la qualité de vie et le caractère de la commune dans sa diversité, tout en sachant répondre à la demande de logement, notamment pour les jeunes qui souhaitent s’installer dans la commune. C’est notre principal défi!
Pour cela, nous disposons d’un outil de planification: notre PDCom (Plan directeur communal), qui permet d’indiquer nos intentions de développement de la commune dans les quinze prochaines années. S’agissant de densifier la zone villas, une nouvelle loi, proposée par nos députés PLR, permet aux communes d’identifier des zones de densification accrue. Sachons prendre nos responsabilités et ouvrir la voie à la construction dans des secteurs ciblés (Reuters, couronne de Vésenaz, prolongement du village de Collonge), de manière harmonieuse et qualitative!

– Les Collongeois sont essentiellement des automobilistes. Y-a-t-il un moyen de les encourager à laisser leur voiture au garage, surtout pour de courts trajets?
– Absolument! Il s’agit de densifier le maillage des axes pour piétons et cyclistes. J’ai initié une motion qui a pour but la création d’une piste de mobilité douce, un projet accueilli avec enthousiasme par les communes voisines concernées et qui se concrétisera ces prochaines années. Les gens sont disposés à marcher s’ils peuvent emprunter des itinéraires offrant des raccourcis et évitant les routes, notamment grâce à la création de servitudes de passage au moment de l’ouverture des chantiers.
Un certain nombre de pistes cyclables ont été aménagées, et pour encourager une transition dans le domaine de la mobilité, nous continuons à offrir des subventions pour les TPG, parallèlement à des véhicules Mobility mis à disposition au parking des Rayes.

– Comment maintenir et valoriser un tissu économique dynamique?
– En novembre dernier, le Conseil administratif a organisé le Forum des entreprises, un événement qui a rencontré un franc succès. Un retour aux participants sera communiqué prochainement. Nous disposons de la seule zone industrielle et artisanale de la rive gauche du lac: la Zone industrielle et artisanale de la Pallanterie (ZIAP), administrée par une Fondation intercommunale (Meinier et Collonge-Bellerive). Actuellement, le site accueille une soixantaine d’entreprises et environ 950 emplois. La Fondation prévoit une extension progressive de la ZIAP; à terme, le site devrait permettre d’accueillir environ 2000 emplois supplémentaires. Un parc végétalisé, avec une passerelle piétonne, a été aménagé récemment et le ruisseau, le Rouelbeau, remis à ciel ouvert.

– Que proposez-vous concernant le volet social?
– Afin de répondre de manière plus large aux besoins de nos populations, un service social littoral a vu le jour en 2022. Basé à Vésenaz, c’est un service intercommunal, un lieu d’accueil, d’écoute et d’information important pour les résidents de Corsier, Hermance, Anières et Collonge-Bellerive. Il propose un accompagnement individualisé lors de situations difficiles, notamment au niveau économique, relationnel, de la santé, de l’intégration sociale et professionnelle.

– Qu’en est-il de la sécurité?
– A Collonge, les habitants sont davantage confrontés aux cambriolages qu’aux agressions. Il est donc essentiel de renforcer les effectifs sur le terrain et, pourquoi pas d’assurer une présence cantonale permanente au poste de police de la Pallanterie, qui est actuellement sous-utilisé. La sensibilisation joue également un rôle clef: les rencontres «Cafés avec vos policiers» se poursuivront avec les forces de sécurité, afin d’informer les citoyens sur les gestes simples à adopter pour prévenir les intrusions à domicile. Finalement la commune a conclu un contrat avec une société de surveillance. Le sentiment de sécurité doit prévaloir dans notre commune.

– Le mot de la fin?
– A Collonge-Bellerive, le 23 du 3, votez pour les listes 3!

 

Propos recueillis par
Véronique Stein

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