Le territoire de Saint-Léonard, s’étend sur 3,9 km2. Mais sur ce petit espace vit et grandit un petit village qui a tous les atouts d’un grand.

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la fête des maires - Nicolas Pralong, Président de Saint-Léonard/VS

La vigne, le lac souterrain et le bien-être made in Valais

9 Oct 2024 | Articles de Une

Le Président Nicolas Pralong, élu PLR, raconte avec passion son village qui a tous les atouts d’un nœud périurbain entre Sion et Sierre, et où l’on sait investir à bon escient, dans les infrastructures comme dans la culture.

Son territoire s’étend sur 3,9 km2. Mais sur ce petit espace vit et grandit un petit village qui a tous les atouts d’un grand. Commune du district de Sierre, St-Léonard a traversé l’histoire depuis l’Antiquité, comme en témoignent plusieurs objets étudiés par les archéologues: un monument de pierre dans le vignoble d’Arsal, un anneau de bronze près de l’église, ainsi que plusieurs tombes du premier et du deuxième Âge de fer et de l’époque romaine ont été découverts sur le territoire communal. La première mention du village date, elle, du XIe siècle.
Mais les deux signes de noblesse de St-Léonard sont une curiosité géologique des plus populaires, à savoir le plus vaste lac souterrain navigable d’Europe, ainsi que des vignobles disposant d’une appellation Grand Cru.
Marié, père de deux enfants, 44 ans, le président Nicolas Pralong peut aujourd’hui se réjouir des atouts de sa commune: «Nous avons un rôle pivot. Sion est à 6 km, mais Uvrier, qui en dépend, se trouve juste de l’autre côté du pont. Et il ne faut parcourir que 10 km pour rejoindre Sierre, chef-lieu de notre district. Nous comptions 2650 habitants, et donc un peu plus de 4000 avec Uvrier qui complète notre regroupement périurbain. C’est une taille et une position géographiques idéales pour offrir à nos citoyens une qualité de vie hors pair».

«De l’Exécutif à 100%»

«Ce qui me plaît, poursuit l’élu, c’est que notre taille nous permet de concentrer toute notre énergie sur le concret. Je ne me serais jamais senti à l’aise dans les discussions de députés qui, au bout du compte, pensent tous à peu près la même chose. Ici, on peut faire 100% d’Exécutif! Les projets et les réalisations d’abord!».
Premier objet de fierté pour les Léonardins, la nouvelle gare à 3 millions. «Nous sommes idéalement connectés, explique Nicolas Pralong, par les bus et par les trains. On a même un train toutes les trente minutes. Raison pour laquelle on a investi dans une nouvelle gare, avec places de parc, parcs à vélos et un tout nouvel espace d’accueil, notre Cour de gare, qui offrira une belle première image à tous les voyageurs. On est très loin du syndrome de cité dortoir qu’imaginent parfois ceux qui ne nous connaissent pas. On offre toute une gamme de solutions à notre population. St-Léonard est en pleine mutation, mais à un stade avancé».
A noter que les fonctionnements régionaux facilitent grandement la vie des Léonardins. «Pour ce qui est de la police, enchaîne le Président, on profite de celle qui couvre la région Sion-Sierre. La direction de nos écoles (150 enfants) est assurée par Sion. Le triage forestier est lui aussi intercommunal. Et les pompiers relèvent du CSP Chalais-Grône-St-Léonard».

Skate park et street workout

Le lac souterrain et le centre du village ont également bénéficié d’investissements importants, et «à la sortie direction Sierre, c’est la jeunesse qui est à l’honneur, indique Nicolas Pralong. On appelait l’endroit affectueusement le champ de patates. On s’y retrouvait pour jouer au foot. Désormais, il y a de quoi jouer au ballon, mais également un skate park pour les as de la trottinette et des engins de street workout (Ndlr: sport mêlant la gymnastique et la musculation)».
Et l’édile de résumer les nouveautés de sa commune: «On a désormais un pôle de rencontre avec la création d’une place centrale, un pôle intergénérationnel du côté du home, un pôle communication avec la nouvelle gare, un pôle touristique avec le lac que plus de 100 000 personnes ont visité l’an dernier et qui offre une quarantaine d’emplois, un pôle jeunesse et un pôle d’habitation où il y a encore une réserve de terrain constructible. Pas de promotions démesurées, mais des projets à taille humaine. Nous avons été parmi les premiers à calibrer notre population idéale et à placer la barre en l’occurrence à 3000, seuil qui nous permet de garantir des services de qualité».

Une maison de la culture

Cerise sur le gâteau, le rachat par la commune de l’ancienne coopérative Union Fruit – à côté de la gare – pour en faire un pôle culturel avec halle polyvalente et locaux pour les sociétés (fanfare, guggenmusik & carnaval, chant, théâtre). «Cette mutation en profondeur a un coût, précise le Président Pralong: 20 millions sur dix ans. Mais on peut se le permettre, avec une marge d’autofinancement d’un ou deux millions par année. On ne fait pas de folie; on travaille seulement pour le bien-être des citoyens».

Grands crus et pierre
de St-Léonard

Le portrait de St-Léonard ne serait pas complet si l’on n’évoquait pas les vignes et la carrière, parole de Président: «Nos vins sont connus loin à la ronde grâce à leur appellation Grand Cru et de nombreuses familles travaillent encore la vigne. Nous avons par ailleurs trois caves importantes: Antoine et Christophe Bétrisey, La Brunière de Christophe Morand et La Cave du Lac d’Elia Gabrieli».
«Enfin, la carrière MTA est un bijou aux couleurs magnifiques quand le soleil descend à l’horizon et la pierre de St-Léonard, une manière superbe de remplacer le marbre étranger et d’embellir nos constructions. Voilà un objet de fierté depuis plusieurs générations déjà».

 

Propos recueillis
par Jean-François Fournier

Nicolas Pralong.