La durabilité, orientation stratégique de la SPG

L’engagement de la SPG pour la durabilité ne date pas d’hier. En 2013 déjà, Thierry Barbier-Mueller fonde le département Environnement & Energie, positionnant ainsi sa régie comme précurseur dans le domaine. Aujourd’hui représenté par Marie-Laure Guilbert, ce département accompagne les propriétaires tant sur le plan de l’optimisation que de la rénovation des bâtiments. Les efforts des collaborateurs ont d’ailleurs été récompensés par le Trophée SIG de la transition énergétique (catégorie «Régies immobilières») et ce, pour la
deuxième année consécutive.
«En 2022, grâce aux actions entreprises dans le cadre du programme Eco21, nous avons pu réaliser des économies substantielles en matière d’énergie, qui correspondent à 61 ménages genevois sur une année. Désormais, près de la moitié de notre parc immobilier sous gestion se trouve en dessous du seuil de tolérance de l’lndice de dépense de chaleur (IDC) fixé par le nouveau Règlement sur l’énergie, soit 450 MJ/m2.an. Et nous ne comptons pas en rester là!», souligne Marie Barbier-Mueller, administratrice présidente du Groupe SPG-Rytz, qui cite comme exemple la rénovation de 182 logements à Thônex, dont l’ambition est une réduction de 40% de l’IDC (début des travaux en 2024).

Marie Barbier-Mueller remet le prix à Nathalie Nyssen.

La lutte contre le changement climatique va de pair
avec la valorisation du vivant

Organisé chaque année par le département Environnement & Energie de la SPG, en collaboration avec l’Institut des Sciences de l’Environnement et l’Université de Genève, le Prix SPG du Développement Durable récompense des travaux de diplôme portant sur des thématiques telles que la gestion de l’énergie, la gouvernance de l’eau, la géomatique pour un environnement durable ou encore l’urbanisme. Il offre un moyen aux étudiants de se pencher sur des solutions innovantes et porteuses de sens.
Le travail de Nathalie Nyssen aborde selon une approche écosystémique la renaturation des cours d’eau – en particulier de l’Aire -, soulignant ses impacts positifs sur la faune et la flore; il questionne diverses problématiques liées à l’eau comme l’étanchéité des sols, les inondations et les sécheresses. En outre, cette étude ouvre le débat sur l’intérêt d’installer des toitures végétalisées à Genève. La combinaison entre panneaux photovoltaïques et toiture végétalisée – dite «toiture biosolaire» – permet de réduire la chaleur, tout en maintenant un rendement optimal. Il est estimé qu’environ cinq ans sont nécessaires pour amortir le coût de la végétalisation d’une toiture de ce type grâce à l’augmentation de la production énergétique.
Cependant, l’entretien des installations et l’implication des parties prenantes, en particulier des citoyens, est un aspect essentiel à la réussite des projets», insiste Nathalie Nyssen. Pour le département Environnement & Energie de la SPG, la préservation de la biodiversité représente un axe majeur de développement aussi bien lors de rénovations que de nouvelles constructions.
La remise du Prix SPG du Développement Durable a été l’occasion de rappeler les divers projets soutenus par cette régie immobilière dont les activités se déploient sur l’ensemble de l’Arc lémanique. Depuis plusieurs années, elle est associée à Reforest’Action, dont la mission est la préservation et la restauration des forêts dans le monde. Pour chaque contrat signé – baux, contrats de vente, contrats de travail -, un arbre est planté; quelque 8000 arbres déjà grandissent sur les territoires du Brésil, de Côte d’Ivoire et de Haïti.
Par ailleurs, la SPG soutient APIDAE – une association locale d’utilité publique qui œuvre pour la protection des abeilles et la promotion de la biodiversité en milieux urbains – en installant des ruches sur les toits de ses bâtiments et jardins, et en «adoptant» des ruches situées en périphérie de Genève. De belles initiatives qui redonnent de la place à la nature en ville et permettent à chacun de se reconnecter avec son environnement!

Véronique Stein