Fulliquet, un nom bien planté dans le paysage genevois

Au commencement était la clôture, celle de Fulliquet dont le savoir-faire est bien connu des propriétaires, des régies et des institutions. Mais l’activité de cette entreprise familiale, fondée en 1950, s’étend également aux aménagements extérieurs et aux réalisations paysagères. «Nous offrons vraiment un très large éventail de prestations, souligne Arnaud Fulliquet, qui dirige l’entreprise depuis 2011. Ces dernières années, nous avons développé les activités de paysagisme, de taille de haies, d’élagage, de tonte de pelouses, de pose de dalles et de travaux de terrassement, ainsi que la construction de murets».
Cette volonté de proposer aux clients une approche globale, afin de répondre à l’entièreté de leurs besoins, a incité Arnaud Fulliquet à fonder, avec son collaborateur et désormais associé, Antoine Tansini, l’entreprise Fulliquet & Tansini, active dans les constructions métalliques sur mesure et «hors normes», la serrurerie et le dépannage urgent. «Il s’agit de deux entités bien distinctes, mais leurs champs d’activité sont complémentaires, ce qui nous permet de réaliser des projets de A à Z, précise Arnaud Fulliquet. De plus, le client n’a qu’un seul interlocuteur, un atout très apprécié».

Production locale

C’est dans l’atelier de 300 m2 de Fulliquet & Tansini, à Cartigny, que débute chaque projet, de la modélisation 3D jusqu’à la découpe des matériaux. L’entreprise s’appuie sur des équipements de pointe dont une plieuse et un découpeur plasma CNC, capable de travailler avec une grande variété de métaux – acier, inox, aluminium, laiton – même dans des épaisseurs importantes. «Ces équipements nous permettent de faire du sur-mesure, mais aussi d’être plus autonomes et de ne pas devoir forcément faire appel à des sous-traitants pour réaliser de petites pièces métalliques. Nous avons donc une meilleure maîtrise de nos délais, ainsi que de nos coûts». D’où des prestations offrant un bon rapport qualité-prix. La précision du découpeur plasma CNC permet également de personnaliser un portail, par exemple, avec des découpes décoratives en fonction des souhaits du client. Et le champ des possibles est vaste, allant de la forme stylisée d’un arbre au logo d’une entreprise.
Le savoir-faire de Fulliquet & Tansini s’étend également à la motorisation, toujours plus demandée. «Nous fabriquons le portail à l’atelier, explique Arnaud Fulliquet, et nous pouvons proposer aux clients de nous occuper de tout ce qui est contrôle d’accès et motorisation de portail, car nous comptons un électro-mécanicien dans notre équipe. Cette démarche s’inscrit dans notre volonté d’offrir une prestation globale avec un seul interlocuteur, mais aussi d’éviter les problèmes de responsabilité lorsque plusieurs entreprises interviennent lors d’un chantier». Et pour s’assurer qu’il n’y ait pas de panne, Fulliquet & Tansini propose des contrats de maintenance.
Toujours innovante, l’entreprise propose aussi d’ingénieux portails d’un fournisseur italien. «Il s’agit d’une porte qui se relève verticalement et évite d’empiéter sur l’espace intérieur d’une propriété. On y gagne ainsi de la place. On élimine aussi les travaux de maçonnerie, très importants dans le cas d’un portail coulissant, et l’entretien régulier. Par ailleurs, le portail vertical est très pratique lorsqu’il y a de la neige, car on peut l’ouvrir sans difficulté».

Côté jardin

A l’approche des beaux jours et de la chaleur, le jardin devient l’objet de toutes les attentions. «Nous constatons une forte demande pour l’arrosage, remarque Arnaud Fulliquet. C’est, du reste, une prestation que nous proposons désormais, car nous avons un jardinier spécialisé dans ce secteur». L’arrosage automatique, qui s’adresse surtout aux particuliers, permet, d’une part, d’avoir un jardin arrosé de manière optimale, et, d’autre part, d’éviter la prolifération de mauvaises herbes. «C’est particulièrement adapté pour les personnes qui veulent un gazon à la française».
Autre tendance: la création de zones de prairie qui ne nécessitent que deux fauches par année et permettent de diminuer la température au sol pendant l’été, offrant ainsi à la petite faune des espaces refuge lors des forts pics de chaleur. «Une prairie met environ cinq ans pour se faire et, contrairement à ce que l’on pense, elle doit être entretenue pour être belle. Il faut vraiment s’adresser à un professionnel», conseille Arnaud Fulliquet.
Enfin, l’entreprise propose aussi des clôtures déjà végétalisées, assurant ainsi l’intimité du jardin vis-à-vis de l’extérieur. «Cette technique permet de gagner à peu près deux ans, le temps qu’il faut en moyenne à la végétation pour recouvrir une clôture».

Virginia Aubert