TOYOTA LAND CRUISER
L’icône tout-terrain réinvente l’aventure
En cette fin d’année, le Maroc signe un record historique! Sur les neuf premiers mois de 2024, le Ministère du tourisme a déclaré avoir accueilli 33% de visiteurs de plus qu’en 2023. Nombreux sont ceux qui s’aventurent dans les contreforts de l’Atlas où les paysages sont des plus saisissants, entre canyons, déserts, forêts et pierriers. Un endroit idéal pour tester le dernier Toyota Land Cruiser en jouant de cette topographie exceptionnelle où
l’offroad prend tout son sens.
Le retour de la légende
Dans les années 1950, en pleine Guerre de Corée, l’armée japonaise charge Toyota de concevoir un véhicule pouvant rivaliser avec la Jeep Willys américaine. En 1951, la marque dévoile le Toyota Jeep BJ, qui sera renommé Land Cruiser. Le 4×4 est rapidement produit pour un usage civil dans un design plus élégant et confortable.
Septante-trois ans plus tard, le succès bat toujours son plein; le Land Cruiser est l’un des tout-terrain les plus emblématiques de l’histoire de l’automobile. «Fiable» qui plus est, je me le répète en tête, avant de m’aventurer à son volant dans un pierrier abrupte, à 2400 mètres d’altitude. Fort heureusement, la fonction «Crawl Control» ajuste automatiquement la puissance motrice et le freinage pour appréhender diverses surfaces et pentes, sans oublier le déverrouillage de la barre antiroulis avant, afin d’augmenter le débattement des roues. Bluffant de constater à quel point la voiture semble si à l’aise sur le terrain. Et moi, bien que conductrice, j’observe le 4×4 faire son devoir presque par lui-même; la machine calcule toute seule le terrain, les obstacles et l’objectif à atteindre. Je pourrais rouler ainsi à travers tout le Maroc pour pousser à bout l’automobile. A chaque kilomètre effectué, le ressenti serait le même: incroyable!
Quant au design, il allie modernité et éléments d’héritage. Le nouveau Land Cruiser s’habille d’un ton doré ou anthracite, qui se marie élégamment aux paysages marocains. Dans l’habitacle – spacieux – ce sont cinq à sept sièges qui s’offrent à nous, confortables et bien dimensionnés, nécessaires si l’on souhaite s’embarquer pour plusieurs heures de route. De plus, les commandes et sources d’information s’offrent au conducteur de façon intuitive, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Côté machinerie
La marque japonaise est restée fidèle au moteur diesel 4 cylindres turbocompressé de 2,8 litres du Land Cruiser – 205 ch et 500 Nm – mais pour ce nouveau modèle, quelques modifications ont vu le jour, tel que le turbocompresseur redessiné, ou encore la nouvelle boîte à vitesse automatique et ses huit rapports, soit deux de plus qu’auparavant. Il est à noter que ce modèle verra une autre modification des plus intéressantes fin 2025, avec un moteur diesel hybride. Un mariage qui en séduira plus d’un!
Isabelle Guignet