MAZDA CX-5 (2022)
Toujours dans le vent
Dix ans de carrière, 3,5 millions d’unités vendues dans le monde, dont 21 000 en Suisse, le CX-5 est le bestseller incontesté de Mazda. Afin de rester compétitive, la marque d’Hiroshima pratique de menues retouches stylistiques et étoffe sa gamme.
Véhicule mondial – donc distribué dans les mêmes versions dans tous les pays – le CX-5 convient plutôt bien à la clientèle helvétique. Dans la catégorie hautement com- pétitive des SUV du segment C, il fait toujours figure d’anticonformiste avec ses motorisations essence atmosphériques de 2 l (165 ch) et 2,4 l (194 ch) et turbodiesel de 150 et 184 ch, alors que la majorité de ses concurrents optent pour des motorisations essence downsizées et ont pour la plupart réduit l’offre en diesel.
Véhicule mondial – donc distribué dans les mêmes versions dans tous les pays – le CX-5 convient plutôt bien à la clientèle helvétique. Dans la catégorie hautement compétitive des SUV du segment C, il fait toujours figure d’anticonformiste avec ses motorisations essence atmosphériques de 2 l (165 ch) et 2,4 l (194 ch) et turbodiesel de 150 et 184 ch, alors que la majorité de ses concurrents optent pour des motorisations essence downsizées et ont pour la plupart réduit l’offre en diesel.
Ce nouveau restylage s’accompagne visuellement d’une nouvelle signature optique, tant sur les projecteurs que les feux arrière. Le catalogue s’étoffe, avec l’arrivée de deux nouveaux niveaux de finition, portant le choix à six ambiances. La plus significative est l’apparition de la finition «Newground», de milieu de gamme, caractérisée par des accents extérieurs et inserts vert fluo dans l’habitacle.
Sur le plan technique, Mazda annonce quelques améliorations structurelles sur les trains roulants, pour renforcer la rigidité et sublimer la tenue de cap en courbe. Très honnêtement, il nous est difficile de noter quelque différence: le Mazda CX-5 tient toujours admirablement bien le pavé, avec toutefois une nette tendance au sous-virage, marquée sur les motorisations diesel. Le niveau de confort demeure excellent. Les motorisations procurent un bon agrément, les diesels profitant d’un couple abondant (380 et 445 Nm). Côté transmission, la boîte de vitesses manuelle à 6 rapports au maniement toujours si exaltant du levier participera elle aussi à l’agrément. La boîte automatique à 6 vitesses ne démérite pas, mais marque le pas et gomme beaucoup les sensations, notamment sur les motorisations essence. Elle conviendra à une conduite plus placide.
A l’intérieur, les passagers profiteront d’un habitacle à l’excellente facture, digne des premiums. Mazda n’a en revanche pas encore cédé à la mode du «tout-à-l’écran», en conservant des commandes secondaires à touches et un écran dont les menus sont pilotés au moyen d’une molette.
Offert entre 27 900.- et 52 100.- francs selon le niveau de finition, le Mazda CX-5 profite d’une politique d’options simple et aux tarifs abordables. Ce qui en fait l’un des meilleurs du marché en rapport prix/équipement.
Jérôme Marchon
