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LEXUS LBX

Le luxe format poche

9 Avr 2025 | LEXUS

Grâce au LBX, Lexus a investi le segment des SUV urbains avec un modèle au style affûté et à l’ambition clairement premium.

Développé sur la base du Toyota Yaris Cross, le Lexus LBX s’en distingue par une silhouette plus basse, plus large et jouant la carte de l’élégance. Long de 4,19 m, chaussé de jantes de 17 ou 18 pouces, il cultive une allure à mi-chemin entre SUV compact et berline racée. La sobriété de ses lignes tranche avec les codes stylistiques parfois chargés de la marque, et c’est tant mieux.

A bord, l’ambiance monte clairement d’un cran. Sellerie en cuir et Alcantara, surpiqûres délicates, ouvrants électriques: l’ensemble respire le haut de gamme. Les matériaux sont choisis avec goût, l’assemblage est rigoureux. L’espace à l’arrière reste modeste, mais l’impression générale est flatteuse. On a véritablement le sentiment d’être à bord d’un véhicule du segment supérieur. Seul point noir: un système multimédia à l’ergonomie et au graphisme datés. Mais l’essentiel s’y trouve, y compris la connectivité pour smartphone. L’instrumentation numérique, en revanche, est claire et réussie. La dotation technologique, généreuse de série ou en option, est là aussi digne du segment du dessus: conduite semi-autonome, affichage tête haute, hifi premium, caméra 360°, phares matriciels, éclairage d’ambiance… absolument rien ne manque.

Sous le capot, une seule motorisation est proposée: un 3-cylindres hybride 1,5 litre de 136 ch, couplé à la transmission à variation continue (CVT) bien connue de Toyota. Silencieuse en ville, cette mécanique se montre douce et sans vibrations, notamment grâce à un arbre d’équilibrage efficace. Mais lors des fortes accélérations, la boîte CVT fait hurler le moteur et rappelle les limites de cette architecture. Mieux vaut adopter une conduite coulée, dans laquelle le LBX excelle: souple, fluide, parfaitement adapté à un usage urbain, il est tout aussi capable de nous emmener sur les longs trajets. A noter que le LBX est proposé en 4×2 (traction) et 4×4. Bien vu!

Le confort de suspension est soigné, sans verser dans le moelleux, la direction offre une précision bienvenue et le comportement reste sain en toutes circonstances. L’ensemble invite à une conduite détendue, d’autant que l’hybridation permet des consommations très raisonnables: entre 4,5 et 5 l/100 km en usage mixte, avec des phases de roulage en tout-électrique sur quelques kilomètres.

Reste la question du prix: proposé dès 36  900.- francs (4×2) et 45  900.- francs (4×4), le LBX se décline au travers de cinq niveaux de finition. A cela s’ajoute une garantie jusqu’à dix ans ou 185 000 km — unique sur le marché — et une fiabilité d’ensemble qui n’est plus à démontrer. Compact, élégant et bien né, le LBX coche donc beaucoup de cases… et en crée de nouvelles.

Jérôme Marchon

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