Epouvantails et nains de jardin

Un mot très à la mode, «angélisme», pour décrire avec politesse la naïveté et la paresse. Crédules de circonstance, passifs et sans opinion, observateurs à longue distance: ne pas prendre parti, la neutralité de bon usage. C’est complexe, plus rien n’est laminaire.
Il faut pourtant bien vivre et profiter de tous les cadeaux de la nature, avant que tout ne disparaisse sous les effets adverses. Le catastrophisme ne peut pas l’emporter. Il y a certes les épouvantails à faire peur, il y a aussi les petits nains de jardin qui maîtrisent leur joyeux destin.
Il y a ce que l’on nous montre, il y a ce que l’on voit. Le soleil, le ciel bleu, l’eau qui fait des vagues, les nuages de passage.
Nous sommes libres de nos apprentissages, les profs sont géniaux, les écoles sont géniales. Les oiseaux noirs sont de bon augure et l’angélisme donne des ailes.

Pécub
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