Le luxe maîtrisé d’un Club Med entièrement renové

La route grimpe, grimpe et grimpe encore jusqu’à Val d’Isère, donnant l’impression que l’on atteindra bientôt le sommet de la montagne. Ce qui n’est pas tout à fait faux, puisque cette station se niche 1850 mètres d’altitude, entourée de réserves naturelles à la faune et à la flore extrêmement riches. Le village, qui a conservé son charme d’autrefois, se compose de chalets traditionnels en pierre et en bois répartis autour d’une église baroque du XVIe siècle.
C’est là qu’une nouvelle page de l’histoire du Club Med s’écrit avec l’inauguration du premier resort 100% Exclusive Collection à la montagne, un concept lancé afin de répondre à une clientèle à la recherche d’un luxe moins formel, plus humain, et qui privilégie les moments de partage. La rénovation du Club Med de Val d’Isère a été confiée au studio parisien MHNA, formé par les architectes d’intérieur Marc Hertrich et Nicolas Adnet, qui ont déjà signé plusieurs réalisations pour le Club Med, notamment La plantation d’Albion, à l’Ile Maurice, et plus récemment le Club Med de Marbella.
Au sujet de Val d’Isère, Marc Hertrich résume ainsi la rénovation: «Ce n’est ni un hôtel, ni un chalet, ni une ferme d’alpage: c’est un véritable écrin totalement agrandi et rénové. On y célèbre l’authenticité, le confort, la chaleur, les belles matières, le sens du détail, les spécificités et l’histoire de Val d’Isère: celle d’un village pastoral transformé dans les années 30 en une destination mondialement connue aujourd’hui».
Le resort, dont l’architecture reprend les codes de la montagne, se distingue au premier regard par sa vaste terrasse où trône une monumentale sculpture en bois d’un husky dont les pattes font office de banc. Une pièce unique entre œuvre d’art et objet utilitaire du quotidien, qui donne le ton d’une décoration originale, mixant avec beaucoup d’élégance références traditionnelles et design.

Ambiance chaleureuse et développement durable

Les 24  000 mètres carrés du resort sont divisés en plusieurs espaces aux identités différentes, mais qui s’inscrivent dans une cohérence architecturale favorisant les interactions humaines, tout en offrant une intimité douce et enveloppante comme un bon gros plaid en cachemire. De jolies alcôves, dont les murs en vieux bois sont agrémentés d’anciennes photos et de têtes de cerfs en fibre végétale permettent de lire ou de travailler au calme, à moins que l’on ne préfère l’ambiance vibrante du bar, dynamisé par une belle association entre la pierre et un fond rouge intense.
Dans tout l’établissement, les vieux bois, la pierre, les cuirs patinés par le temps, les bibliothèques, les objets chinés, l’ancienne banquette de télésiège, les grands fauteuils où se blottir ou encore le mur du grand salon tapissé de tableaux distillent l’atmosphère d’une maison de famille. Dans les espaces communs comme dans les 216 chambres, la palette des couleurs joue sur les teintes naturelles, pimentées notamment de rouge et d’orange.
Les 216 chambres et suites – 65% des chambres affichent plus de 30 m2 – se déclinent sur un mode confortable avec des moquettes et des tentures épaisses, des panneaux de bois couleur miel.
La dimension environnementale n’a pas été oubliée lors de la rénovation. En effet, le resort est certifié Good Level dans les catégories «rénovation» pour la reprise de l’existant et «new construction» pour l’extension, par le label indépendant d’écoconstruction BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method). Le Club est aussi équipé de pompes à chaleur permettant de fournir 100% de la production d’eau chaude, d’isolants et de vitrages plus efficients, et d’une solution avancée de GTB (Gestion technique du bâtiment), afin d’assurer des infrastructures plus performantes et donc moins énergivores.
Enfin, le Club Med de Val d’Isère permet de lâcher prise, entre les spas Cinq Mondes, les cours de yoga, les randonnées, le VTT électrique en été, le ski en hiver, et naturellement la gastronomie.

Virginia Aubert