Le bien-être des chevaux est au centre des préoccupations de l’ensemble
de la communauté équestre.
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OPINION - Une réponse de la Fédération suisse des Sports équestres
Nos chevaux sont nos partenaires
Je fais suite à l’article paru dans votre édition N°79, datée du 31 mai, titré «Le cheval mérite davantage d’égards!», rédigé par Michel Morello.
Cet article est profondément choquant, voire consternant. Il regorge de mensonges, d’erreurs et de clichés. Nous avons du mal à comprendre comment un tel article a pu paraître dans vos colonnes, même s’il s’agit d’un «coup de gueule».
Il ne m’est pas possible d’énumérer ici l’ensemble des absurdités qui y figurent, mais je peux par exemple citer le manque de nourriture et d’eau dont seraient victimes un grand nombre de chevaux, les chevaux enfermés dans le noir, les trajets en camion durant lesquels les chevaux seraient vendus tel que le pétrole sur les tankers, l’attitude et le manque de professionnalisme des professeurs d’équitation, les vétérinaires poussant aux traitements abusifs ou encore les parents achetant un cheval à leur enfant parce que cela «fait chic».
Si nous sommes bien entendu en faveur de la liberté d’expression, cela n’autorise pas à diffuser à un large public de tels propos sans fondement. Le bien-être des chevaux est au centre des préoccupations de l’ensemble de la communauté équestre. Nos chevaux sont nos partenaires, nous les aimons, et nous mettons tout en œuvre, jour après jour, pour qu’ils se sentent bien et bénéficient d’une vie équilibrée, en leur apportant tous les soins nécessaires. Par ailleurs, le cheval contribue aussi à l’épanouissement des enfants qui ont la chance, grâce à la pratique de l’équitation, d’évoluer dans un environnement où nature et homme se retrouvent.
La Fédération suisse des Sports équestres (FSSE), qui comptent neuf disciplines allant du sport de base à l’élite en passant par l’équitation de loisir, est extrêmement attentive aux questions liées au bien-être animal, à l’éthique et à la bonne pratique de l’équitation en Suisse. Elle s’implique à de très nombreux niveaux, qu’ils soient sportifs ou politiques. Le comité de la FSSE, la direction ainsi que la Commission des sanctions sont également très attentifs aux éventuels débordements qu’il pourrait y avoir et n’hésitent pas à prendre des mesures quand la situation l’impose. Par ailleurs, je vous rappelle que la Suisse est l’un des pays possédant l’une des législations les plus strictes en Europe sur la protection des animaux.
