De gauche à droite: Marine-Amélie Boujon et Marina Dimitriou-de Tymowska.

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les femmes dans l’immobilier - «My Family House Sàrl»

Des courtières pleines de pep!

15 Mar 2023 | Articles de Une

Pour ce premier volet de notre rubrique consacrée aux femmes dans l’immobilier, nous partons à la rencontre de Marine-Amélie Boujon et de Marina Dimitriou-de Tymowska. Il y a quatre ans, Marine a créé sa propre société «My Family House Sàrl», rejointe récemment par son amie d’enfance Marina. Ensemble, elles se sont fait une place sur les segments que sont le courtage/vente, la recherche de logement et la location/relocation. Nées à Genève, les jeunes – mais non moins compétentes – courtières ont une parfaite connaissance du marché local. Et là où nombre de professionnels se plaignent du climat morose, Marine et Marina regorgent d’enthousiasme: un élan printanier qui apporte du baume au cœur. Elles nous parlent des derniers mandats en date et des projets en cours.

– Au vu de la conjoncture actuelle, on a l’impression que le marché immobilier stagne et que ce n’est pas le bon moment pour vendre/acquérir un bien immobilier, ce qui met à mal la carrière de nombreux courtiers. Comment s’est développée votre agence depuis sa fondation et comment vous portez-vous aujourd’hui?
– Marine-Amélie Boujon: Nous poursuivons nos objectifs et croyons dur comme fer à notre métier. Nous disposons désormais de nouveaux locaux à la route de Chêne (Eaux-Vives), ce qui nous permet d’accueillir nos clients si nécessaire. Alors que nous travaillions auparavant chacune de notre côté à domicile, nous pouvons maintenant échanger facilement et nous entraider sur nos mandats. Cela rend notre profession d’autant plus dynamique! Mais ne nous leurrons pas: l’année dernière a été très difficile. Heureusement, nous avons réalisé une importante transaction (de plus de 10 millions de francs) à Vésenaz – un dossier extrêmement compliqué (prix, contraintes liées à la propriété, vente en société immobilière, etc.) -, ce qui nous a véritablement boostées!

– Comment expliquez-vous ce succès?
– M.-A. B. Cette propriété était à vendre depuis de nombreuses années et de multiples courtiers s’y intéressaient. J’en ai parlé à mes relations et un acquéreur potentiel a eu un coup de cœur, ce qui a déclenché la vente.

– Quelles sont vos autres actualités?
– Marina Dimitriou-de Tymowska: Depuis le début de l’année, nous avons la chance d’avoir pu concrétiser trois transactions entre Marine et moi. Nous avons également pu rentrer de nouveaux mandats, ce qui porte le nombre de nos dossiers en cours à une dizaine. Il s’agit aussi bien de maisons individuelles que d’appartements, dont certains sont proposés en exclusivité; récemment, les lots d’une promotion nous ont été confiés. Nous préférons limiter le volume d’objets traités et effectuer notre travail avec soin: c’est la meilleure carte de visite, elle nous permettra d’asseoir notre renommée.

– Vous vous chargez également de rechercher des biens pour des particuliers, notamment des propriétés de caractère et/ou de prestige.
– M. D. – de T. En effet, ces recherches sont connues pour être chronophages. Nous mettons tout en œuvre pour trouver le chez-soi qui ressemble à chaque client. Profitant de notre réseau professionnel et privé, nous lui proposons des biens sur et hors marché.

– Quelle est votre manière de travailler?
– M.-A. B. Nous entendons nous démarquer des grands groupes immobiliers en accordant une place privilégiée aux relations clients: pour nous, un service personnalisé, efficace et confidentiel est important. A cela s’ajoutent l’écoute et l’empathie, des valeurs essentielles à nos yeux. Apparemment, cette manière de fonctionner plaît, puisque nos clients nous recommandent souvent à leurs connaissances.

– Quels liens entretenez-vous avec les membres de l’ACIGe (Association des agences et courtiers immobiliers genevois), dont vous faites partie?
– M. D. – de T. Cette association reflète l’état d’esprit selon lequel nous souhaitons travailler. Ce réseau permet des collaborations lors de mises en vente (mandats partagés) ou de recherches de biens pour des clients. Entente, éthique et partage prédominent parmi les agences membres. Entre nous, on s’épaule plutôt que de se tirer dans les pattes. Car dans notre domaine, il vaut mieux collaborer, et finalement vendre, que de garder un mandat et ne rien parvenir à en tirer pendant de nombreux mois. Et n’oublions pas l’objectif premier de l’ACIGe, qui est de réguler au mieux le métier de courtier et d’aider ainsi les clients à dissocier l’agent immobilier professionnel de l’amateur. C’est crucial, n’est-ce pas?

 

Propos recueillis par Véronique Stein

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