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Revue genevoise

Le public rajeunit au «Casin»

8 Déc 2021 | Culture, histoire, philosophie

Frédéric Hohl, producteur de la Revue genevoise, est un infatigable organisateur d’événements, mobilisant tantôt les Genevois, tantôt les Romands et même tous les Suisses: il n’est que de mentionner l’Expo.02 ou la Fête des Vignerons. Mais cet homme d’expérience est lui-même surpris du succès de la cuvée 2021 de la Revue!

Traditionnellement, la Revue a d’abord rassemblé – en 129 éditions – un public adulte, souvent engagé en politique ou du moins connaisseur des équilibres et des déséquilibres de la société. Mais en cet an de grâce 2021, les jeunes répondent plus nettement présent que d’habitude. Cela tombe bien, car pour se divertir et rire à gorge déployée, ce spectacle ambitieux n’exige pas de connaître les arcanes de la politique.

Succès au rendez-vous

Lancée au milieu du mois d’octobre, la Revue a tenu toutes ses promesses, évoquées à l’avance dans nos colonnes (Journal de l’Immobilier No 1, du 23 septembre 2021). Rappelons que l’événement représente 400 heures d’écriture et 500 heures de répétitions. Thierry Meury et ses co-auteurs de choc Claude-Inga Barbey, Laurent Deshusses et Capucine Lehmanne, ont visé juste.
«Le rythme de croisière est atteint, explique Frédéric Hohl. De fait, la salle est quasi comble chaque soir, malgré les restrictions sanitaires (qui d’ailleurs nourrissent un certain nombre de sketches). Et sans «divulgâcher» l’effet de surprise qui fait partie du comique, disons que certains spectacteurs se demandent franchement si Vladimir Poutine ou Guy Parmelin ne sont pas réellement sur scène. La composition de Jean-Philippe Meyer est impressionnante, tout comme celle de Laurent Deshusses. Ce dernier devrait d’ailleurs postuler à la magistrature suprême, version suisse, soit le Conseil fédéral, tant il incarne aussi bien Berset et Parmelin qu’autrefois Couchepin!

De gauche à droite: Frédéric Hohl (NEPSA), producteur de la Revue genevoise; Véronique Stein, rédactrice en chef adjointe du Journal de l’Immobilier (JIM); Corinne Billet, déléguée commerciale (Phœnix Communication); Thierry Oppikofer, président de Phœnix, administrateur-délégué et rédacteur en chef du JIM; Nathalie Oppikofer, directrice adjointe de Phœnix; Valérie Noël, déléguée commerciale (Phœnix); Patrick Gravante, délégué commercial (Phœnix). Voir l’encadré «Gros plan» ci-dessous.

Manuela superstar

Le public jeune adore entre autres le sketch sur les effets des réseaux sociaux ou l’histoire de la Covid. Les interventions de Claude-Inga Barbey en Manuela, femme de ménage gouailleuse, font l’unanimité.
On nous permettra de désigner, dans cette belle édition du spectacle adulé des Genevois, notre sketch préféré: celui sur le cirque, un vrai petit chef-d’œuvre de Deshusses, qui s’est évidemment attiré les foudres de tous les fanatiques de cirque. Et une petite critique amicale sur le tableau consacré à la défaite des Bleus face à la Suisse en football: le sujet était en or et il eût été possible de faire plus subtil.
Il reste que davantage que le passe sanitaire, c’est d’assister à la Revue qui devrait être obligatoire si l’on veut restaurer la bonne humeur et la joie de vivre dans notre coin de pays!

 

Vincent Naville

 

La Revue est jouée jusqu’au 31 décembre inclus. Réservations: www.larevue.ch

GROS PLAN

Le clin d’œil du Phœnix

 

Certains de nos lecteurs et de nos partenaires le savent: le Journal de l’Immobilier est réalisé et rédigé par des journalistes, graphistes et collaborateurs présentant pour la plupart quinze à vingt-cinq ans d’expérience de la presse immobilière. Ils sont regroupés dans la société Phœnix Communication SA, elle-même partenaire du «Temps» dans le cadre de la SA du Journal de l’Immobilier JIM.
Les couleurs du logo de Phœnix et son nom (avec l’«o» et l’«e» qui se prononcent «é» avant une consonne, et non «euh») se retrouvent dans un des sketches de la Revue genevoise. L’occasion d’une petite séance photos avec Frédéric Hohl, juste avant l’entrée des spectateurs!

 

V.N.